Cancer colorectal

Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent au Canada1, la plupart des cas se produisant chez les adultes de 50 ans ou plus. Le cancer colorectal (CCR) est aussi connu sous les noms de cancer de l’intestin, cancer du côlon et cancer rectal. Il touche aussi bien les hommes que les femmes; 1 homme sur 14 et 1 femme sur 18 recevront un diagnostic au cours de leur vie.1 Ce cancer se développe généralement à partir de polypes bénins appelés adénomes. Ce ne sont pas tous les polypes qui ont la possibilité de se transformer en cancer, et ceux qui le font mettent généralement de 10 à 15 ans à se développer. Par conséquent, les médecins retirent habituellement tous les polypes visibles décelés lors d’une coloscopie pour éviter leur évolution en un cancer. Grâce à un dépistage et à une détection précoce, le cancer colorectal est guérissable et facile à traiter.

Facteurs de risque

Les facteurs suivants peuvent accroître le risque de cancer colorectal :

  • vieillissement (à compter d’environ 50 ans)
  • tabagisme
  • consommation d’alcool
  • antécédents familiaux de cancer colorectal ou de polypes, de cancer de l’utérus ou de cancer de l’ovaire
  • maladie inflammatoire de l’intestin grave qui touche le côlon
  • surpoids ou obésité
  • alimentation riche en viandes transformées ou en viande rouge
  • inactivité physique

Les maladies héréditaires occasionnées par des modifications génétiques, telles que la polypose adénomateuse familiale et le cancer colorectal héréditaire sans polypose (syndrome de Lynch), peuvent accroître votre risque. Près de 5 % de tous les diagnostics de cancer colorectal sont attribuables à ces maladies.2 Votre médecin déterminera si vous souffrez de polypose adénomateuse familiale au moyen d’une coloscopie et d’une évaluation de vos antécédents familiaux. Vous pourriez être atteint du syndrome de Lynch si des membres de votre famille sont aux prises avec cette affection; il peut être dépisté au moyen d’un test génétique demandé par votre médecin traitant.

Signes avant-coureurs

Les symptômes suivants peuvent être des signes d’un cancer colorectal :

  • sang sur ou dans les selles de couleur rouge vif ou très foncée (si vous faites une telle constatation, contactez immédiatement votre médecin)
  • changements inattendus dans les habitudes normales d’évacuation intestinale comme la diarrhée ou la constipation
  • douleur abdominale constante
  • sensation que l’intestin ne se vide pas complètement
  • perte de poids imprévue
  • fatigue constante

Prévention

Limitez le tabagisme et la consommation d’alcool puisque ces habitudes peuvent augmenter votre risque. Par exemple, une consommation quotidienne de 25 g d’alcool (un verre standard en contient 14 g) peut augmenter votre risque de 20 % et le tabagisme réduit l’efficacité des traitements contre le cancer.3  En revanche, faire régulièrement de l’exercice, consommer suffisamment de vitamine D et pratiquer une alimentation riche en fruits, en légumes, en fibres et en calcium peuvent réduire votre risque.4

Dépistage

Les polypes coliques sont courants chez tous les adultes. Si vous avez entre 50 et 74 ans, vous présentez un risque moyen de cancer colorectal, même en l’absence de symptômes. Si vous êtes âgé de 75 ans ou plus, vous devriez parler avec votre médecin pour savoir si vous devriez subir un examen de dépistage, et à quelle fréquence le cas échéant.

L’objectif du dépistage est la détection précoce et l’élimination des polypes, sans lesquels le cancer colorectal ne peut pas se développer, ou encore la détection précoce d’un cancer sous une forme plus facile à traiter.

Les personnes qui présentent un risque moyen se verront généralement recommander un test immunochimique fécal (TIF) ou, dans certaines régions du Canada, un test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS), tous les ans ou tous les deux ans.5 Les médecins peuvent également recommander une sigmoïdoscopie ou une coloscopie tous les 10 ans.

Si vous avez des antécédents familiaux de cancer colorectal, les recommandations de dépistage sont les suivantes :

Antécédents familiaux Dépistage
• membre de la famille au premier degré (p. ex., parent, frère ou sœur) ayant reçu un diagnostic de cancer colorectal avant l’âge de 60 ans • un dépistage une fois tous les cinq ans

• un premier dépistage à l’âge de 40 ans ou dix ans avant l’âge qu’avait le membre de la famille au diagnostic, selon la première éventualité

• trois membres ou plus de la famille atteints d’un cancer colorectal ou un membre de la famille au premier degré ayant reçu un diagnostic avant l’âge de 40 ans • envisager un test génétique ou des conseils en matière de maladies héréditaires précises (un intervalle de dépistage peut être établi en fonction des résultats)

Maladie inflammatoire de l’intestin

Si vous souffrez d’une maladie inflammatoire de l’intestin (principalement la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse) qui touche le côlon, vous courez un risque légèrement plus élevé de développer un cancer colorectal. Votre médecin pourrait vous recommander de subir un dépistage tous les ans ou tous les deux ans si vous souffrez d’une maladie du côlon depuis huit à dix ans.

Tests de dépistage

Votre prestataire de soins vous recommandera un test de dépistage en fonction de vos préférences, de vos risques, de vos antécédents médicaux et des tests offerts dans votre région. Les différents tests sont les suivants :

  • test immunochimique fécal (TIF)
  • test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS)
  • sigmoïdoscopie par tube souple
  • coloscopie
  • coloscopie virtuelle

Test immunochimique fécal

Le test immunochimique fécal (TIF) vise à détecter le sang caché (occulte) dans le tractus gastro-intestinal (GI) inférieur. Votre médecin vous recommandera probablement celui-ci puisqu’il s’agit du test de dépistage privilégié dans la plupart des provinces et territoires.

Demandez à votre fournisseur de soins de santé si vous êtes admissible à ce test. La trousse donne des instructions sur la façon de prélever un échantillon de vos selles, lesquelles vous déposerez à un laboratoire à des fins d’analyse. Si le laboratoire décèle du sang dans vos selles, votre médecin demandera d’autres tests. Il peut également vous recommander de subir ce test tous les deux ans.

Si vous avez des antécédents de cancer colorectal, d’anémie ferriprive ou d’une maladie inflammatoire de l’intestin, vous n’êtes pas admissible au TIF, étant donné que ces affections peuvent influencer vos résultats. Contactez votre médecin pour en savoir plus sur la méthode de dépistage qui vous convient.

Test de recherche de sang occulte dans les selles

Le test de recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) requiert de fournir un ou plusieurs échantillons de selles sur une période de quelques jours, selon le type de trousse d’analyse fournie par votre médecin. La trousse peut comporter des instructions spéciales relativement aux aliments et aux médicaments que vous pouvez ou ne pouvez pas consommer avant le prélèvement des échantillons. Un technicien de laboratoire recherchera ensuite du sang caché dans les selles qui pourrait être un signe de cancer du côlon. Si du sang est décelé, vous devrez subir des tests additionnels. Si aucun sang n’est décelé, votre médecin pourrait alors vous recommander de passer le RSOS tous les deux ans.

L’utilisation du RSOS est maintenant moins courante au Canada, le TIF étant privilégié; toutefois, le Manitoba et le Québec utilisent principalement ce test au lieu du TIF.

Sigmoïdoscopie par tube souple

Votre médecin insérera un tube souple muni d’une lumière et d’une minuscule caméra (sigmoïdoscope) dans la partie inférieure de votre côlon, en passant par le rectum. Il peut prélever une petite quantité de tissu (biopsie) de zones spécifiques à des fins d’examen en laboratoire. Il peut également retirer des polypes entiers. Cette procédure dure généralement environ 20 minutes et une sédation n’est pas requise. Chez la population générale, une sigmoïdoscopie par tube souple ne devra être effectuée que tous les dix ans.

Ce test ne permet pas de vérifier toutes les zones pouvant comporter des anomalies. Selon vos antécédents médicaux, votre médecin peut également recommander de combiner le TIF (ou le RSOS) à une sigmoïdoscopie par tube souple tous les cinq ans.

Coloscopie

Votre médecin vous recommandera généralement une coloscopie si vos résultats de laboratoire indiquent que des tests supplémentaires sont requis ou si vous présentez un risque plus élevé. Au Canada, cette procédure est plus courante que la sigmoïdoscopie.

Une coloscopie nécessite une sédation, alors assurez-vous d’avoir quelqu’un pour vous rapporter à la maison par la suite. L’équipe soignante vous administrera une combinaison de deux médicaments par voie intraveineuse : une benzodiazépine pour vous aider à vous détendre et un opioïde pour diminuer la douleur. Une fois que ces médicaments auront fait effet, votre médecin introduira dans votre rectum un tube fin et souple muni d’une minuscule caméra (coloscope). Cela permettra à votre médecin de voir l’intérieur de votre intestin et de prélever sans douleur des biopsies de zones précises, qui seront examinées ultérieurement par un technicien de laboratoire. Votre médecin peut également retirer des polypes au cours de la procédure. Une coloscopie peut prendre de 20 à 45 minutes, mais vous devrez possiblement être à l’hôpital pendant deux ou trois heures pour les préparatifs et la surveillance. Au cours de la procédure, votre médecin utilisera de l’air pour élargir l’intérieur de l’intestin pour une meilleure visualisation, ce qui vous fera probablement évacuer une grande quantité de gaz par la suite. Le médecin peut également utiliser une partie de l’appareil pour aspirer tout excès de liquide et de débris, donc vous n’avez pas à vous en inquiéter.

Les coloscopies sont très sûres et la plupart des gens affirment que la préparation est la partie la plus désagréable de la procédure. Il existe toutefois un risque minime de légère déchirure de la paroi du côlon ou de saignement, et la sédation peut comporter certains risques. Parlez à votre médecin de toute préoccupation que vous pourriez avoir.

Coloscopie virtuelle

La coloscopie virtuelle, aussi connue sous le nom de colographie par tomodensitométrie (TDM), est une méthode moins invasive que la coloscopie standard.6,7 Elle utilise une TDM à faible dose de radiation ou une imagerie par résonance magnétique (IRM) pour créer des images bidimensionnelles (2D) ou tridimensionnelles (3D) du côlon. Vous n’avez pas besoin de prendre de sédatifs ni d’analgésiques. Cependant, la coloscopie virtuelle n’est pas aussi efficace que la coloscopie conventionnelle pour détecter les polypes de petite taille. En outre, il s’agit uniquement d’une procédure de diagnostic, donc elle ne permet pas le retrait de polypes comme lors d’une coloscopie conventionnelle.

Vous devrez vous allonger sur le dos sur la table d’examen de TDM; le technologue pourrait aussi vous demander de vous allonger sur le côté ou sur le ventre, ou de lever les bras au-dessus de votre tête, afin qu’il puisse obtenir les meilleures images. Le technologue insérera un petit tube fin de 5 cm dans votre rectum. Ensuite, il insufflera doucement de l’air dans le côlon pour dégager tous les plis ou rides qui pourraient dissimuler des polypes. Pendant cette courte procédure d’environ 15 minutes, vous devrez retenir votre respiration pendant environ 15 secondes lors du déplacement de la table dans le tomodensitomètre.

Vous devrez préparer votre intestin pour cette méthode de dépistage (voir ci-dessous).

Si vous êtes enceinte, si vous êtes atteint d’une MII active ou d’une diverticulite ou si vous avez des antécédents de perforation intestinale, vous pourriez ne pas être admissible à la coloscopie virtuelle.7

Des recherches sont en cours pour élargir la capacité des médecins à visualiser le côlon en combinant des techniques de réalité virtuelle (RV) immersive à la coloscopie virtuelle.6 Cela permettrait aux médecins d’obtenir une vue à 360° et en 3D du côlon en temps réel pour déceler davantage de polypes.

Préparation pour la scopie

Le principal objectif de la préparation à une sigmoïdoscopie, à une coloscopie ou à une coloscopie virtuelle est de vider le côlon pour faciliter son examen par votre médecin.

Pour préparer votre côlon, vous devrez prendre un purgatif (un médicament qui provoque l’évacuation des intestins) ou un laxatif un jour ou deux avant la procédure. Divers purgatifs sont en vente libre dans votre pharmacie locale et votre gastro-entérologue pourrait vous en recommander un qu’il préfère. Votre gastro-entérologue pourrait également vous conseiller de modifier la façon dont vous prenez certains de vos médicaments dans les quelques jours avant la procédure.

Pendant la préparation de vos intestins, buvez amplement de liquides clairs afin de prévenir une déshydratation et d’aider à vider complètement votre côlon. Évitez de manger des aliments solides pendant au moins 24 heures avant le jour de la scopie et arrêtez de boire des liquides clairs trois heures avant. Les médecins conseillent parfois à leurs patients de consommer une boisson de remplacement électrolytique (p. ex., Gatorade®) pour lutter contre la déshydratation, la perte d’électrolytes et l’insuffisance rénale. N’oubliez pas de rester à proximité d’une toilette, car vous aurez des selles fréquentes et liquides qui surviendront soudainement.

Suivant votre scopie, votre prestataire de soins peut vous recommander de suivre un régime alimentaire temporaire pour vous rétablir; il comprend généralement des repas légers et d’autres aliments faciles à digérer.

Purgatifs et laxatifs

Le polyéthylèneglycol (PEG) est un purgatif couramment utilisé. Ses formules sont aromatisées pour masquer son goût salé (Colyte® et PegLyte®). Le principal inconvénient est qu’il faut boire 4 L de la solution pendant une courte période, ce qui peut s’avérer difficile pour certaines personnes.

Un autre purgatif se compose de picosulfate sodique, d’oxyde de magnésium et d’une solution d’acide citrique (Pico-Salax®). C’est le seul produit qui fonctionne en guise d’osmotique et de stimulant. Tous les purgatifs sont des agents osmotiques, c’est-à-dire qu’ils attirent l’eau du corps vers l’intestin. Le stimulant aide aussi l’intestin à éliminer les matières fécales. Des études cliniques démontrent que les patients tolèrent mieux Pico-Salax® que d’autres préparations et que sa prise entraîne moins d’effets secondaires. Le purgatif Pico-Salax® est offert en saveurs de canneberge et d’orange, il offre des options sans lactose et est d’un volume gérable à boire (un verre de 5 oz, deux fois au cours d’une journée). Cependant, vous devez boire au moins de quatre à six grands verres d’eau ou de liquide clair après chaque dose de 5 oz. Pico-Salax® est également le seul purgatif que les enfants âgés d’au moins un an peuvent utiliser en toute sécurité.

MoviPrep® est un laxatif à base de PEG, mais vous n’avez besoin de boire que 2 L du liquide de préparation, ainsi que 1 L d’un liquide clair (c.-à-d., un jus ou un bouillon clair). Vous pouvez prendre MoviPrep® en deux doses : une le soir avant la coloscopie et une le matin de la procédure. Ce produit agit très rapidement, environ une heure après sa prise, alors assurez-vous d’avoir accès à une toilette. Contrairement aux autres préparations intestinales à base de PEG, MoviPrep® contient une forme de vitamine C (acide ascorbique), ce qui lui donne un léger arôme d’agrume semblable à celui des comprimés de vitamine C à mâcher. Il existe d’autres laxatifs à base de PEG, tels que Bi-PEGLYTE® et Clearlax®.

Les gens ont des tolérances différentes aux purgatifs et aux laxatifs. Heureusement, il existe une grande variété de produits parmi lesquels choisir. Demandez à votre médecin quel produit vous conviendrait le mieux.

Gestion

Médicaments et chirurgie

Il existe des thérapies et des médicaments efficaces pour traiter le cancer du côlon, comme la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie, la thérapie ciblée et l’immunothérapie. La résection chirurgicale demeure le seul moyen de guérir le cancer du côlon à ses premiers stades.4 Si le cancer a progressé et s’est propagé à d’autres parties du corps au-delà de l’emplacement initial de la tumeur (métastases), votre équipe soignante utilisera bon nombre de mesures pour contrôler la maladie, telles que la chimiothérapie, les produits biologiques et la chirurgie palliative.

Vous pourriez ressentir des effets secondaires occasionnés par les traitements et le cancer tel quel. Votre équipe de soins de santé en discutera avec vous et planifiera des rendez-vous de suivi, ainsi que des dépistages, pour s’assurer que tout le cancer a été éliminé et pour vérifier tout signe de récidive ou de progression de la maladie.

Biomarqueurs

Les biomarqueurs sont des marqueurs biologiques utilisés dans le cadre de la recherche sur le cancer. Ils sont créés par une tumeur ou l’organisme et comprennent l’ADN, l’ARN, les protéines et les petites molécules.8 Les biomarqueurs peuvent aider à établir des recommandations personnalisées en fonction de nos gènes précis, de notre mode de vie, et plus encore. Nous savons maintenant que des mutations moléculaires peuvent se produire tout au long du développement du cancer colorectal et, par conséquent, les professionnels de la santé utilisent déjà des biomarqueurs validés pour le diagnostic et le traitement de ce cancer. D’autres sont en voie de développement ou font l’objet de tests dans le cadre d’essais cliniques.

Par exemple, des études ont révélé que près de la moitié des personnes atteintes d’un cancer du côlon sont porteuses du gène RAS, 36 % d’entre elles étant également porteuses de mutations du gène KRAS et 3 % de mutations du gène NRAS. Les gènes KRAS et NRAS peuvent indiquer si une personne est susceptible de ne pas répondre à un traitement anti-EGFR, tel que le cetuximab (Erbitux®) ou le panitumumab (Vectibix®).9 Entretemps, la recherche a démontré que ces thérapies sont bénéfiques pour les personnes atteintes de tumeurs de type RAS sauvage. Consultez votre médecin traitant pour de plus amples renseignements sur le dépistage des biomarqueurs.

Modifications à l’alimentation et au mode de vie

L’exercice et le régime alimentaire peuvent jouer un rôle important dans l’amélioration de votre qualité de vie et de votre survie suivant un diagnostic. La pratique régulière d’exercice, tel qu’au moins 150 minutes par semaine d’exercice aérobie (p. ex., marche rapide), 90 minutes par semaine de course à pied ou des exercices de renforcement musculaire au moins deux jours par semaine, peut avoir des effets bénéfiques sur votre santé tout au long de votre traitement.10 Si ce régime d’exercices n’est pas réalisable pour vous, essayez d’être aussi actif physiquement que possible, quand vous le pouvez. Par exemple, si vous passez la plus grande partie de votre journée assis, faites des pauses fréquentes pour vous lever, vous étirer et vous promener.

Limitez votre consommation de boissons sucrées, comme les boissons gazeuses, les boissons énergétiques et les jus de fruits ou de légumes additionnés de sucre, puisqu’elles sont associées à la récidive et à la mortalité du cancer du côlon. Essayez plutôt de consommer cinq portions ou plus de fruits et légumes par jour. Limitez votre consommation de viandes rouges et transformées, ainsi que d’aliments à indice glycémique élevé et de glucides raffinés, comme le pain, les pâtes, le riz blanc, les gâteaux, les biscuits et les autres sucreries et desserts. Ces restrictions alimentaires peuvent sembler sombres, mais avec l’aide d’un diététiste, vous pouvez adapter votre régime à vos préférences, manger des repas délicieux et conserver un mode de vie sain!

L’avenir

Il existe heureusement au Canada des programmes et des initiatives de dépistage qui favorisent la détection précoce du cancer colorectal. Grâce à l’amélioration du diagnostic et des traitements, de plus en plus de personnes atteintes du cancer colorectal survivent et poursuivent une bonne qualité de vie.


1. Gouvernement du Canada. Page. Cancer colorectal au Canada. Disponible à : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/cancer-colorectal.html.
2. Jasperson et al. Hereditary and Familial Colon Cancer. Gastroenterology. 2010;138:2044-2058.
3. Action Cancer Ontario. Page. Cancer colorectal. Disponible à : https://www.cancercareontario.ca/fr/types-de-cancer/cancer-colorectal.
4. Thanikachalam K and Gazala K. Colorectal Cancer and Nutrition. Nutrients. 2019;11(164).
5. Canadian Task Force on Preventive Health Care. Recommendations on screening for colorectal cancer in primary care. CMAJ. 2016;188(5):340-348.
6. Mirhosseini K et al. Benefits of 3D Immersion for Virtual Colonoscopy. 2014 IEEE VIS International Workshop on #DVis (3DVis). 2014. 75-79. doi : 10.1109/3DVis.2014.7160105.
7. Ontario Association of Radiologists. Page. Virtual Colonoscopy. Disponible à : https://oarinfo.ca/patient-info/radiology-medical-services/virtual-colonoscopy.
8. MD Anderson Cancer Center. How are biomarkers used to treat cancer? Page. Disponible à : https://www.mdanderson.org/cancerwise/how-are-biomarkers-used-in-cancer-treatment.h00-159460056.html..
9. Xie YH et al. Comprehensive review of targeted therapy for colorectal cancer. Signal Transduction and Targeted Therapy. 2020;5:22.
10. Van Blarigan EL and Meyerhardt JA. Role of Physical Activity and Diet After Colorectal Cancer Diagnosis. J Clin Oncol. 2015;33:1825-1834.
Image : aslysun | bigstockphoto.com
Dernière mise à jour le 2021-10-11.